L'autre monde
Si près de toi je vis si près de toi je suis
À l’ombre de minuit j’explore ton pays
Le vent comme une main s’invitant sur mes reins
Et perdant l’équilibre sous tes griffes acérées
S’enfonçant dans ma chair… ô feu de notre hiver
Abandonnés lointains épars du destin
Par tes crocs affutés, désirs et douce extase
La mort qui nous naufrage en vie d’un ciel en feu
Réunion l’éternel par nos sangs l’évidence
Unis vers l’autre monde, détachés, renaissance.
Marie Gauthier
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