L'étrangère
L’étrangère
Les bras en croix,
Et le corps dénudé.
Regardant le sombre,
Écoutant le silence.
Et plus loin dans le ciel,
Ronflements d’un avion.
Par les moutons, étouffé.
Une musique lancinante,
Sur un vieux mange disque.
Qui tournerait plus rond,
D’avoir tant bien servi.
Et se faisant écho,
Au travers de la nuit.
Fidèle à son maître tourneur, Marconi.
Une voix féminine s’élevait…
Trémolos dans les mots,
Imagés de ces films.
De ces vieux noirs et blancs.
Dialogue d’antan,
Ou acteurs si vivants.
La moiteur d’un été.
Liberté de mon âme.
De toutes ces années,
De richesse et d’enclave.
Le cœur à l’apogée,
Sans jamais être esclave.
Sous quelques airs de Beckett..
Etrangère d’un été,
Voyageuse du passé.
Dans un monde nuancé,
C’est en moi qu’elle vivait.
Marie G.
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 5 autres membres