La Muse
Gisant, comme une feuille morte dans un rêve d’abysse Caïn.
Par ce temps volé d’un hiver né, elle renaissait enfin.
Dans l’ombre et la lumière.
Sous une pluie torrentielle et par un ciel éteint.
La figure frelatée sous une crinière de feu.
Deux yeux de couleur encre renfermaient son dessein.
La dentelle de sa robe, rouge et déchirée, couvrait la pierre tombale…
Son cœur s’était éteint pour une autre lumière.
Un renouveau de vie loin d’un Dieu de chimère.
La Muse de l’enfer.
Dans ce Londres à minuit, les canines acérées, elle n’aura plus jamais faim.
Au paradis terrestre, le paradis des siens.
Marie Gauthier
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